
Il y a dans le Cromlec'h assoupi de Frédéric Vitiello une vision de la permanence de ce qu'est l'homme débarrassé des contingences et des péripéties de l'instant. Il y a aussi un appel à la réaction face aux menaces du présent et une volonté de nous faire distinguer l'essentiel du superflu. Le poète, musicien, compose ici un chant silencieux au rythme circulaire et crescendo, autant dire une spirale ascendante, qui de pierres en pierres, de constats en questions, de couplets en refrains, joue du lecteur comme un étrange instrument aux sonorités toujours renouvelées.
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