Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Le Comte de Gabalis, publie en 1670, est un petit chef d'oeuvre d'ironie et de malice. Divise en cinq dialogues, il met en scene un profane et un initie. Le profane est le type meme de l'honnete homme des comedies de Moliere; l'initie est un cabaliste (d'ou son nom, Gabalis) venu des confins de l'Allemagne et de la Pologne. Ce personnage cherche a convaincre son interlocuteur de l'existence d'esprits elementaires, habitant les quatre elements: les gnomes (esprits de la terre), les nymphes (esprits de l'eau), les sylphes (esprits de l'air) et les salamandres (esprits du feu). Il explique que le plus haut devoir des adeptes de la sainte cabale est de s'unir charnellement a ces esprits pour leur conferer l'immortalite, car ils n'ont pas d'ame. Loin d'etre seduit par ces revelations - tirees en realite des idees de Paracelse - son interlocuteur, qui est bon catholique, ne voit dans ces esprits que des demons, et le comte lui parait fort avance sur la voie de la perdition. Tout au long de cette satire de la credulite et des superstitions, des questions plus philosophiques sont aussi abordees, comme celle de la croyance aux oracles. L'ouvrage de Montfaucon de Villars (1638-1673), paru anonymement, eut un grand succes, mais il fut aussitot interdit et couta a l'auteur sa carriere d'homme de lettres. Sa posterite fut marquee par un phenomene etonnant: alors que son but etait manifestement de se moquer des heritiers de Paracelse, beaucoup de lecteurs le prirent au serieux, comme s'il revelait de reels secrets sous le voile d'un divertissement.