Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Cela a commencé avec l’affaire dite du « Carrefour du développement ». Puis, avec une belle régularité, la justice s’en est prise aux hommes politiques de toutes opinions. Dans cette succession d’affaires, on serait tenté de voir des règlements de comptes en série. Une affaire où la gauche est mise en cause appelle, en riposte, l’inculpation, pour des faits semblables, d’un homme de droite. Ainsi, le cas Henri Emmanuelli serait-il la conséquence de l’inculpation de François Léotard, elle-même en réplique à celle de Bernard Tapie. Faut-il en déduire qu’il existe une confusion entre légalité et opportunité ? Et que la justice serait sous influence ? À l’inverse, lassés d’être dénigrés, en nettoyant les écuries d’Augias, les juges ne voudraient-ils pas affirmer leur existence ? Thèse soutenue par la crainte d’un complot des juges visant la conquête judiciaire du pouvoir. Une seule certitude : dans notre monde politico-financier, la justice ne peut fonctionner que dans la seule sphère d’autonomie du droit. C’est un des enjeux majeurs de la démocratie. Yves Lemoine le vérifie en rappelant les grands moments de l’histoire judiciaire française et la mission dévolue aux juges. À travers « l’affaire du sang contaminé », il montre où sont les vraies responsabilités, et pourquoi le pouvoir politique, en rejetant sur le judiciaire la responsabilité des dysfonctionnements d’une société en crise, ne peut s’exonérer de ses propres faiblesses.