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Moins connus que les crises financières qui attirent les feux de l'actualité, les problèmes posés par les dérèglements du commerce mondial n'en sont pas moins dommageables. Derrière la rhétorique des négociations internationales et l'apparence, souvent trompeuse, des statistiques du commerce extérieur, une réalité s'impose : 50 % des transactions mondiales échappent aujourd'hui au libre échange. C'est sur ce constat brutal, que débute le livre courageux et documenté de François David. Il recense ainsi la liste impressionnante des produits qui se négocient en dehors des règles du marché et des zones, où les transactions s'effectuent hors marché. Mais son propos n'est pas, seulement, de décrire les différents aspects de cette évolution. Il émet également un diagnostic, convaincant par sa simplicité. Si les efforts, menés sans relâche par les organismes internationaux (G.A.T.T., C.N.U.C.E.D., O.N.U., etc.), ont presque toujours échoué, c'est parce qu'ils ont laissé de côté trois grands absents : la monnaie, l'énergie et les services. Or, c'est à travers eux que s'introduisent, le plus souvent, les formes les plus subtiles et les plus efficaces du protectionnisme contemporain. Il n'est, pour s'en assurer, que d'observer les pratiques monétaires de certains pays, et la plupart des politiques énergétiques actuelles. Faut-il encore, dans ces conditions, tenter d'instaurer, si ce n'est de restaurer, le libre échange de plus en plus mythique et inaccessible ? Telle n'est pas la solution préconisée par l'auteur qui pense, au contraire, de manière réaliste, qu'en période de tensions internationales, c'est le commerce qui dépend des investissements productifs, et non l'inverse. C'est pourquoi, les remèdes aux désajustements mondiaux doivent être recherchés au niveau de l'organisation productive des différents secteurs.