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Au dixième siècle, sur le royaume andalou alors au faîte de sa puissance, règne dans toute sa gloire le Calife El Hakem. Il est le sommet du monde, il est béni chaque jour en plus de six cent mille mosquées, il règne sur son royaume comme Dieu sur l’Univers et pourtant il déclare : « À présent qu’il est l’heure de me quitter moi-même, je déclare avec simplicité que je suis absent de toute cette gloire. L’homme que je suis ne possède rien. Pas même un ami. Et de lui-même il avoue ne rien connaître. Tandis que sur mon passage les foules s’écartent en silence, j’avance, sachant que je ne suis rien... » C’est sur cet homme que le Calife se penche une dernière fois sachant qu’il va mourir. En se remémorant les principaux épisodes de sa vie, il essaiera de comprendre ses luttes, de tolérer ses douleurs, ses échecs, d’admettre la mort, de rencontrer enfin la sérénité. Lorsqu’il a dû ployer devant la Couronne qu’il porte, il l’a fait % avec grandeur et il en meurt. « Solitaire, désabusé, sceptique, fatigué, j’écoute au milieu des prières et des louanges le frôlement de la vie qui s’éloigne dans mon pouls affaibli. Seul bruit significatif dans ce vaste monde : ce pas furtif qui emporte vers la nuit ce tumulte vain que fut un homme... »