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Qu’il était alléchant, l’an 2000, quand il était lointain ! Il faisait office de phare pour les utopistes qui y voyaient l’annonce d’un monde merveilleux : on habiterait des villes aussi géantes que fabuleuses ; dans les usines, prédisait Hannah Arendt, les robots sueraient des boulons et l’on se tournerait enfin les pouces. Charles Fourier affirmait même que la mer aurait un goût de limonade... Foin de batifolage ! On serait tous immortels et heureux. L’an 2000 rapplique et le rêve s’effrite. Pourtant, quand on regarde cinq minutes de publicité à la télévision, on retrouve toutes ces grandes idées dispensatrices de bonheur, plus ou moins grimées : jeunesse en tube pour une crème antirides, loisirs non-stop pour des vacances doigts de pied en éventail, solitude abolie pour le village planétaire... Bien sûr, tout le monde sait que le bonheur ne s’achète pas. N’empêche, on se laisse davantage berner par ses images clinquantes qui nous sont continuellement catapultées et mériteraient enfin d’être dépoussiérées ! Car si nombre d’utopies sont mortes, tant pis ! Elles ne sont plus forcément adaptées à nos aspirations d’aujourd’hui. Et s’il n’en restait qu’une... chut !