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Le premier mandat présidentiel d’Emmanuel Macron a été marqué par une politique particulièrement active sur la guerre d’Algérie. Jamais un chef d’État n’aura personnellement autant agi sur une période historique en cinq ans. L’ouvrage décrypte cet investissement en analysant la façon dont l’objet « guerre d’Algérie » a été mobilisé depuis la campagne présidentielle de 2017 pour être alors intégré dans son positionnement politique « ni droite-ni gauche » et son storytelling d’une figure incarnant le nouveau monde. La guerre d’Algérie s’est trouvée ensuite reconfigurée par des événements (Gilets jaunes, mobilisations antiracistes de la jeunesse, attentats) et par des dynamiques politiques (loi sur le séparatisme, campagne présidentielle de 2022) que le livre retrace avec précision en enquêtant au plus près des acteurs impliqués. Les auteurs pointent enfin ce qui, derrière le symbolique convoqué, produit de l’inaction publique en soulevant les impasses de cette politique mémorielle présidentielle malgré – et peut-être en raison – de l’investissement personnel du Président. Héraut du nouveau monde, le chef de l’État a finalement réduit son action à une politique catégorielle très traditionnelle envers les « groupes mémoriels » concernés, tandis que sa droitisation l’a amené à d’importants renoncements dans le traitement de cet héritage colonial de la société française dont le racisme demeure l’un des aspects les plus structurants.