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Le populisme est un phénomène récurrent de tous les régimes politiques où peut se faire entendre la voix du peuple. Le Québec, pas plus qu'un autre, n'échappe à ce phénomène. Dans cet essai d'histoire politique qui se lit comme un roman, Robert Lévesque montre que le populisme est « une forme vide, remplie par chaque leader », et que cette expérience se révèle parfois féconde, parfois décevante. Proche de ses paroissiens, le curé Labelle galvanise les énergies autour de lui en des cercles de plus en plus larges. Il devient sous-ministre de la Colonisation, développe ses réseaux d'influence jusqu'en France, réussit même à embrigader dans sa croisade l'écrivain libre-penseur Arthur Buies. Et il laisse un héritage dont on peut certes discuter la valeur, mais dont on ne peut contester la réalité. Camillien Houde, « le p'tit gars de Sainte-Marie », séduit le populo par sa gouaille de cabotin. Il met les rieurs de son côté dans les assemblées politiques et sait jouer en maître de ce nouveau média qu'est la radio. Il devient député, chef du Parti conservateur au Québec, chef de l'opposition officielle, maire de Montréal, mais il ne laisse, au bout du compte, que le souvenir d'un personnage pittoresque, dont l'ambition politique n'allait pas plus loin que sa promotion personnelle. Par le récit de ces vies parallèles, Robert Lévesque illustre avec brio les aléas de la tentation populiste, ses brillants succès comme ses dangereuses illusions.