
La ville moderne est incertaine. Elle n'est plus
enfermée dans des frontières précises, dans
ses remparts ; elle est devenue poreuse, étalée,
fragmentée. Sa totalité est éclatée. Dès lors, la question
du "comment vivre ensemble" est capitale.
Persuadé qu'il faut montrer les transformations qui
traversent les manières de vivre en ville, au-delà
des modes de gestion politique ou administrative,
au-delà aussi du sentiment d'incertitude qui caractérise
tant les processus urbains que les modes
d'habiter, l'auteur a choisi d'observer l'activité d'une
rue, d'évaluer les distances et les proximités entre générations dans un
quartier et d'analyser les différentes façons dont les jeunes citadins adultes
construisent leur recherche de soi.
Car si la ville est un lieu de composition sociale, elle est aussi un lieu de
tensions entre générations, de temporalités différentes, un espace de créativité
culturelle. Elle est traversée par un mouvement de construction du
sujet personnel pris entre la poursuite d'une altérité et un isolement recherché.
Et, aujourd'hui, l'enjeu de la sociologie est bien de rendre compte
de cette construction.
Par ailleurs, ce livre atteste de la production sociologique qui, en Belgique,
a porté sur la ville depuis 1960. Le matériau qui a servi à sa réalisation a
été constitué lors de recherches effectuées entre 1996 et 2000. Celles-ci
ont été réalisées en majorité sur un site situé à Ixelles, commune de la
première périphérie bruxelloise.
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