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- I-LA-KAK’ !Monza articula ce nom lentement, faisant claquer sa langue comme un coup de fouet pour prononcer la dernière syllabe. Jamais un nom de ville n’avait suscité autant de remue-ménage à Madagascar. Jusqu’en 1998, Ilakak’ n’était qu’un petit hameau, traversé par le principal axe routier du sud malgache. Depuis cette date et la découverte d’un saphir bleu près de sa rivière, Ilakak’ était devenue une ville de près de trente mille habitants. Une ville de planches et de clous, qui évoquait le Far West des ruées vers l’or. Des baraquements construits dans l’urgence, pour les besoins des prospecteurs affluant par milliers des quatre coins du pays. C’était la fièvre. La fièvre du saphir bleu. Bon sang ! Monza aussi aurait bien empoigné une pioche et creusé. Mais il n’était pas là pour ça.
L'inspecteur Monza débarque à Ilakak’, au sud de l’île Rouge, pour s’attaquer à sa première enquête avec l’incorrigible détermination du débutant. Un ombiasy (un « sorcier » guérisseur), doyen du village voisin, a été assassiné. L’œuvre de dahalos, ces bandits voleurs de zébus ? Ils craignent pourtant les pouvoirs de ces sorciers, capables de trouver des plantes pour lutter contre la peur, la fatigue, et même, dit-on, pour éviter les balles. Qui, alors, pour oser s’en prendre à un tel homme ? Pour l’instant, Monza l’ignore. Ce qu’il sait, c’est que la ville du saphir bleu rend fous tous ceux qui y débarquent. C’est Mamabé qui le lui a dit. Elle sert du café tous les matins à la gare routière et voit tout, sait tout, entend tout. S’il veut résoudre sa première enquête, Monza va devoir comprendre la folie qui ronge Ilakak'. La comprendre, la vivre, et tenter d’en sortir vivant…