Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Pourquoi et comment les élèves sont-ils ou non intégrés à l’école maternelle puis à l’école primaire ? À ce propos, on invoque souvent, à juste titre, les différences socio culturelles entre enfants, notamment au plan du langage. Daniel Zimmermann, sans récuser ce facteur, explore un champ nouveau en pédagogie : celui des processus non verbaux de la sélection scolaire. À cet effet, il examine le réseau de structures complexes et interdépendantes qui sont constituées par l’espace et par le règlement scolaires. Après avoir démontré que la place faite à l’enfant s’est en fait resserrée depuis les origines de l’école obligatoire et que le droit coutumier scolaire est plus coercitif que ne l’exigent les textes officiels, l’auteur analyse les phénomènes d’attraction et de répulsion qui s’exercent entre enfants, comme entre maîtres et élèves. Ce sont bien de tels phénomènes fortement liés aux origines familiales des uns et des autres qui permettent d’expliquer pourquoi un enfant est accepté ou rejeté avant même qu’il n’ait produit la moindre prestation orale ou écrite. Ces découvertes paraîtront quelque peu scandaleuses à la bonne conscience pédagogique, elles n’en sont pas moins capitales et stimulantes. Elles invitent les enseignants, non à se culpabiliser ou à se décourager, mais à réfléchir sur eux-mêmes afin d’avoir mieux prise sur leur pratique quotidienne.