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« Cet homme envahit mes pensées, me confie une patiente. Dès qu’on parle d’autre chose entre amis, je ramène toujours la conversation sur lui, j’essaie désespérément de comprendre ce qu’il a dans la tête. » À un autre moment de la journée : « J’ai su depuis le début qu’il avait un problème de quéquette, il est largement en train de me donner raison. » Et que dire des rêves innombrables où notre Président, triomphant ou démoniaque, pénètre les recoins les plus profonds de notre âme? Les Français semblent atteints d’un étrange mal : la sarkose obsessionnelle, sorte de déferlement fantasmatique et présidentiel dont ils ne parviennent pas à se défaire. Qu’un mâle exultant sur le trône de ses conquêtes fasse fantasmer les foules n’a rien de surprenant. Mais qu’un homme utilise à ce point son mandat en ivresse de lui-même, en stimulant pour mieux être désiré commence à susciter un réel malaise. Sarkomanie, sarkophobie, sarkophilie, sarkonoïa, sarkophrénie, pourquoi sommes-nous, tous, si sensibles à la frénésie présidentielle ? Qu’est-ce que l’omniprésence de Nicolas Sarkozy provoque chez nous ? Qu’est-ce qui fascine les Français, dans leur président, au point qu’ils ne peuvent pas s’en détacher ? Et où tout cela peut-il nous mener ?