Comment l'inconscient passe-t-il dans le roman familial ? Y-a-t-il une
trace analysable du roman familial dans une oeuvre d'art ? La passe de
l'inconscient dans l'écriture d'un roman demeure un questionnement
toujours ouvert aujourd'hui. Et pourtant ! La méfiance est épaisse
au sujet du savoir psychanalytique qui viendrait dire la vérité d'une
oeuvre ou bien «comprendre» l'artiste. La dispute est arrivée d'emblée
avec les travaux de Freud sur le matériel littéraire. Y-a-t-il un lien
«saisissable» entre un artiste et son oeuvre ? L'auteur est-il plus
intelligent ou plus bête que son oeuvre ? Si un lien d'inconscient se
noue entre le psychanalyste et l'écrivain, faut-il pour autant accentuer
ce lien ? Le risque serait de chercher follement une légitimation
réciproque de savoir ! La séparation supposée entre l'écrivain et son
roman demeure une question qui mérite d'être posée encore. Pour
répondre, utilisons nous-même la fiction littéraire avec l'écriture -
«Viktor, le cruel au coeur tendre».
Puis, posons trois questions :
avec Lou Andreas-Salomé, Rainer-Maria Rilke... avec André Green et
son concept de «déliaison» et Jacques Lacan avec celui de «désir».
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