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Finalement, cette fameuse guerre du Golfe n’aura pratiquement pas fait de victimes. Du moins dans les rangs de la coalition. Car si l’on comptabilisait les pertes en vies humaines, civiles et militaires, subies par la population irakienne avant le cessez-le-feu, on serait plutôt enclin à conclure que cette partie de plaisir ressemblait fort à un jeu de massacre. Au fait, s’agissait-il vraiment d’une guerre, ou bien d’une partie de Golfe, de bunker en bunker, d’un grand safari électronique et planétaire où les uns, armés jusqu’aux dents, ont joué avec talent le rôle du chasseur tandis que les autres, tirés comme des lapins, tenaient comme ils le pouvaient celui du gibier ? Avait-on bien affaire à des hommes, en effet, avec ce que cela comporte de droits et de dignité ? Ou à des sous-hommes, dont la vie et la mort ne comptent guère, ne comptent pas ? Il est beaucoup question en France, depuis quelques années, d’une société à deux vitesses. C’est l’image en réduction d’une humanité à deux niveaux. À l’opposition entre le capitalisme et le socialisme, entre l’Est et l’Ouest, a succédé la distinction entre le Nord et le Sud, autrement dit entre les riches et les pauvres. On pourrait aussi parler d’un monde d’en haut et d’un monde d’en bas. En temps de guerre, en haut il y a ceux qui lancent les bombes, en bas ceux qui les reçoivent sur la gueule, et ça fait, voyez-vous, une sacrée différence.