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Une crainte nous hante, nous, les modernes, celle que le développement technique et économique conduise à une perte de notre humanité. Trop d’information, trop de technologie, des activités et des masses humaines toujours plus imposantes font que notre monde nous paraît « démesuré ». Mais à quelle aune jaugeons-nous cette démesure ? Quelle est donc cette « mesure » de l’être humain qui est à l’origine de ce sentiment ? C’est une vaste histoire politique de l’humanisme que Daniel D. Jacques nous propose ici, où il suit le développement de l’idée d’humanisme, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Il montre comment l’humanisme est posé à la Renaissance comme un retour à la sagesse des Anciens, puis comment il est, à l’époque des Lumières, la mesure suprême de l’action et de la pensée des forces progressistes. Il montre enfin comment, à partir du XIXe siècle — et encore plus violemment dans la seconde moitié du XXe —, des critiques perçoivent l’humanisme non plus comme l’heureuse manifestation d’une liberté conquise de haute lutte à l’encontre des traditions passées, mais comme la cause même de cette démesure et du déclin du sens moral qui l’accompagne. Puisant surtout dans les outils offerts par la philosophie politique, cette passionnante enquête sur l’humanisme permet de comprendre les différentes opinions entretenues au cours des siècles quant à la mesure de l’action humaine et ouvre sur une essentielle remise en question de notre condition morale et intellectuelle.