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Philippe Chastel, c’est mon frère jumeau ! Ses dessins, c’est mon écriture dénouée et renouée autrement. Comme il a chez lui tout ce que j’écris, il n’avait qu’à piocher dans cet amas informe pour en tirer les textes qu’il préfère. Il n’a pas besoin de s’en inspirer : nous sommes de toute façon sur la même longueur d’onde. Même à distance : des jumeaux, je vous dis ! Il a donc voulu me faire croire que c’étaient mes nouvelles qui lui avaient donné la ligne de ses dessins. Comme si j’ignorais que nous n’avons nul besoin de passer l’un par l’autre puisque nous puisons aux mêmes sources. C’est en s’enfonçant en soi-même que l’on parvient à toucher à l’universel. Bref, ce soir-là, un lundi d’août, nous étions ivres, sans alcools ni paradis artificiels, ivres comme seuls peuvent l’être, à égalité, deux jumeaux. La nuit tombait, et un gros orage a éclaté, comme ceux qui nous reviennent de l’enfance. C’est alors que nous est revenue cette idée, vieille de plus d’un an, d’une liaison dangereuse graphico-littéraire. Nous avons fait la moitié du travail, le reste s’est fait tout seul. Et puis, en art comme en littérature, c’est toujours le public ou le lecteur qui fait la seconde moitié du chemin. Ce serait le prendre pour un crétin que d’aller jusqu’au bout à sa place... Christian Soleil.