L'épure présente dans « la lumière cendrée » est celle que l'on retrouve dans les haïkus, les wakas japonais. Oui mais il ne s'agit là que d'une filiation, les fragments proposés ici dans ce recueil se distinguent par leur précision, leur originalité. L'absence de majuscule et de ponctuation vient ici parfaire la singularité qui caractérise son écriture.
Alors le poète évoque l'être aimé, « le baiser à retardement », le sang mêlé à son altitude. Ici tout n'est que douceur, soupir, délicatesse, silence.
Thibault Biscarrat
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