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Malgré le coup porté par les États-Unis en 1986, la Libye du colonel Kadhafi reste active dans le monde arabo-musulman et sur ses marges, particulièrement africaines. Trois facteurs expliquent la place occupée et le rôle joué par la Jamahiriya : la détermination de son Guide, champion de l'arabisme et de l'islamisme modernistes ; les moyens que lui assure la rente pétrolière ; la situation de la Libye au carrefour du Maghreb et du Machreq, là d'où partent les voies les plus courtes vers l'Afrique centrale. L'actualité a privilégié l'homme et les pétro-dollars, occultant ainsi le rapport du projet à son support : un espace géopolitique inscrit dans le temps. Cet essai voudrait rappeler comment, depuis 1835, la province ottomane de Tripoli du ponant devenue Libye italienne (1911), puis royaume indépendant de Libye (1951) et enfin république (1969), a exercé une triple fonction. Elle a couvert le cœur du Dar ul-Islam, servi de support à l'entreprise de libération du Maghreb, assuré une base de rayonnement religieux, économique et politique, vers les bassins du Niger, du Tchad et du Nil. Au profit de quoi et de qui ? Si l'on excepte la domination italienne, elle-même placée sous le signe justificatif de la défense de l'Islam, les pouvoirs successifs ont voulu faire de la Libye à la fois un bastion défensif et une marche de reconquête, face aux impérialismes français, italien, britannique, américain... Une volonté politique, sous-tendue par le ressourcement de l'Islam, la renaissance de l'arabité, l'arabisme militant qui caractérisent les XIXe et XXe siècles.