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Partout où s'étend le pouvoir communiste règne la langue de bois. Elle n'est pas un jargon, comme il y en a eu beaucoup, ni une rhétorique creuse, comme en usent couramment les politiciens occidentaux. Elle est la langue de ce pouvoir. Elle a une syntaxe, un vocabulaire, un style et une diction spécifiques, qui la font immédiatement reconnaître. Elle n'est pas le mode spontané de communication entre les hommes, ni une voie d'accès au réel. Elle est la langue que devraient parler les hommes, si la réalité se conformait à l'idéologie. Comme la réalité s'y refuse, la langue de bois se substitue à elle et la rend inaccessible. Pour maintenir son efficacité magique, elle mobilise toutes les ressources du pouvoir, devient une pédagogie permanente, un conditionnement de la conscience, une figure de la terreur. Entre la langue naturelle et la langue de bois, s'engage un combat à mort, dont ce livre analyse les péripéties et les enjeux. Françoise Thom donne la clé du mystère ultime du régime communiste qui ne fait pas qu'imposer la langue de bois, puisqu'en dernière analyse, il se confond avec elle.