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Toto Koopman fut, avant-guerre, le premier mannequin métis à devenir célèbre, puis une espionne déportée pour faits de résistance et l'égérie de la galerie d'art la plus singulière d'Europe dans la seconde moitié du XXe siècle. De l'île de Java aux studios de Vogue, du camp de concentration de Ravensbrück au Londres artistique et intellectuel des années 50 et 60, cette beauté polyglotte et courageuse, frivole et amorale, ne laissa personne indifférent. Pourquoi ? Parce qu'elle ne cessait jamais de bousculer les conventions comme les servitudes. Loyale et irrésistible pour certains, perverse pour d'autres, elle collectionna sans aucun tabou des amants célèbres des deux sexes avant de choisir Erica Brausen, une Allemande inspirée qui lança Francis Bacon ; les deux femmes alors ne se quittèrent plus et exposèrent entre 1947 et 1973 le meilleur de la peinture et de la sculpture contemporaines. Ceux qui l'ont connue sont unanimes : c'était un être unique et impossible à posséder. Femme phénix, femme mystérieuse, elle conçut sa vie comme un jeu romanesque dominé par le style et l'audace. À elle s'applique la maxime d'André Breton : "Seule la moindre perte d'élan pourrait m'être fatale."