Les crises financières, les délocalisations, les prélèvements indus,
le pillage par la ruse de certains pays, les spéculations sur les monnaies,
sur les marchés financiers, sur les marchés des matières premières et
des produits alimentaires et leurs conséquences néfastes (misère,
famines, etc.) sont inhérents à une économie mondiale financiarisée.
Les financiers sont devenus les maîtres du monde. Ils dictent la
conduite économique et financière des dirigeants aux niveaux national
et international. Ils font croire, à l'aide de théories économiques sans
fondement rationnel, que l'épargne, donc la financiarisation, est
indispensable dans une économie d'évolution, que la libre circulation
des capitaux financiers favorise la croissance de l'économie mondiale.
L'auteur démontre que l'épargne n'est pas une nécessité absolue,
qu'elle diminue le profit des entreprises, que lorsque l'épargne est nulle
les entreprises considérées dans leur ensemble deviennent indépendantes
du marché financier, que par conséquent la Bourse n'est pas une
nécessité, que le fonctionnement des systèmes bancaires nationaux et
du système monétaire et financier international actuel favorisent la
financiarisation.
Elie Sadigh propose une réforme de ces systèmes et établit
comment articuler rationnellement les systèmes bancaires nationaux et
le système monétaire et financier international.
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