
La fille du 4ème
Paris, XIX°arr. Un modeste studio sous les toits. Muriel y habite seule avec son chat. Au quotidien, la jeune femme est reconnue pour ses talents professionnels, mais n'apprécie guère les avances insistantes de son patron.
Elles s'ajoutent au harcèlement d'une ancienne relation qui l'a retrouvée après plusieurs années. Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel.
Sa collègue Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien particulier, sera seule à découvrir le traumatisme qu'elle a subi adolescente.
Les événements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s'entremêlent l'adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle hors pair, l'amoureuse malgré elle, l'amie sincère...
Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu'on a du mal à quitter avant de l'avoir refermé sur la dernière page.
On a rarement vu, dans un roman, l'auteur choisir d'accompagner le lecteur, ou ses personnages, tout au long du récit.
Pierre, lui (mieux connu comme « Hans » sur les réseaux) se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire...
Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif envahit les bas de page.
Le roman se suffit à lui-même.
Le découvrir avec l'auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut cependant y ajouter du piment et une complicité amusante.
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