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Martine, volontaire de la Compagnie des jeunes Canadiens, débarque dans un village paisible de la baie des Chaleurs pour travailler à l’implantation d’une coopérative. Toute la vie des villageois est bientôt bouleversée par sa présence. Quand la Crise d’octobre éclate quelques mois plus tard, le village entier est « sur le bord de chavirer ». Certains se liguent alors contre l’étrangère, à la conduite scandaleuse, qui parle de changement social. Leur vengeance sera terrible, mais God Comeau, l’idiot du village, veille sur sa fiancée.
Ce midi, j’ai reçu une lettre anonyme m’intimant de déguerpir. Au bureau de poste, sont affichées des photographies de Charles Gagnon et de Pierre Vallières, découpées dans un journal. Peu après, Suzy est venue me raconter l’incident survenu au début de l’après-midi chez Paul : des policiers ont fouillé son automobile pendant qu’il pêchait en mer. Madeleine a dû subir cette humiliation devant le voisinage. « Voisinage », ce mot se charge de contrariétés. Quand je sors, des femmes écartent leurs rideaux pour m’épier. Cette impression m’étouffe : des dizaines d’yeux s’agglutinent à ma peau, oui, c’est cela, leur angoisse s’agrippe à moi, je les menace. Tous les insoumis du Québec semblent s’être concentrés en moi.