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Qu’est-il advenu des québécois sous l’influence de la passion qu’a suscitée, depuis quatre décennies, le projet de fonder un État souverain sur le territoire du Québec ? Si le projet d’indépendance du Québec fut autrefois élaboré dans une grande liberté d’esprit, il est aujourd’hui sous la surveillance des « fiduciaires » de ce qui n’est plus qu’un simple patrimoine symbolique, c’est-à-dire un amalgame indistinct d’espérances révolues et d’intérêts bien réels. Pour reconquérir une part de cette liberté de pensée perdue, il nous faut franchir les limites du cercle dans lequel s’est enfermé notre imaginaire politique. Les réflexions rassemblées ici s’inscrivent dans un dialogue avec l’œuvre d’Hubert Aquin, celui qui écrivit autrefois, dans La Fatigue culturelle du Canada français, qu’on ne saurait parvenir à penser notre destin véritable sans accepter la dimension proprement dramatique qui lui est inhérente.
Il est nécessaire aujourd’hui de mettre fin à la confusion entourant notre destinée politique, à tout le moins d’amorcer une sortie progressive de l’ambivalence dans laquelle nous nous sommes enfoncés depuis la Révolution tranquille. Il nous faut parvenir à penser autrement les événements qui ont marqué notre histoire, à commencer par le référendum de 1980. C’est donc un retour sur l’histoire qui est proposé ici, plus particulièrement sur le rôle joué par les élites politiques et intellectuelles dans cette affaire. Voilà pourquoi le présent ouvrage prend la forme d’une galerie de portraits, à caractère philosophique, de personnages comme René Lévesque, Fernand Dumont, Paul-Émile Borduas et d’autres. Par l’examen de ces figures éminentes, Daniel D. Jacques a tenté de faire apparaître certains aspects de la méprise qui a conduit à l’avortement du projet d’indépendance de ce pays.