
Sans qu'on en prenne toujours conscience, l'écologie
est devenue, dans beaucoup de domaines,
l'ultime critère pour juger de la valeur d'un acte.
Comment l'idéologie verte a-t-elle acquis cette
autorité, au point d'accuser le vieil humanisme
de mettre en péril l'avenir de la planète ?
Dans le discours consensuel sur l'environnement,
l'harmonie, l'osmose entre l'homme et la nature,
on peut discerner une réaction contre l'état alarmant
de notre monde. Mais ce rêve d'une réconciliation
dans la biosphère traduit surtout la nostalgie
d'un âge d'or où coexistaient le bon sauvage et
une nature généreuse. L'adversaire est donc bien
l'homme civilisé, l'homme qui prime sur la nature et
qui la gouverne. Puisqu'il a toujours accordé la
première place à la personne humaine, le christianisme
est en fin de compte accusé d'être le pire
ennemi de la Terre.
Avec de nombreux exemples - les grands singes
d'Afrique, les réseaux de l'écologie militante, les
bébés phoques, les commandos contre la vivisection,
le lobby pour les ours des Pyrénées, la
doctrine des chefs de partis verts - Laurent Larcher
décrypte l'influence des terroristes de la chlorophylle
sur nos consciences.
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