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Née au début du siècle, et morte en 1676, lorsque la paix de Nimègue vient de concrétiser l’ultime triomphe de Louis XIV, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, traverse les passions et les querelles du Grand siècle. Avec le sens de la formule qu’on lui connaît, son nouveau biographe, Georges Poisson, l’intronise « femme de tête et de cœur du siècle ». Femme de cœur, car cette fille du duc de Montbazon, mariée successivement au duc de Luynes, favori de Louis XIII, puis à Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, fait tourner les têtes des courtisans d’Europe – de Hollande à Charles de Lorraine. Femme de tête qui se lance dans de multiples conspiratiohs contre Richelieu, « ce tyran », et Mazarin, aux fins de voir triompher la cause espagnole. Elle manigance l’affaire Buckingham, afin de compromettre la reine et le rapprochement avec l’Angleterre : elle organise la conspiration de Chalais lorsqu’elle croit Louis XIII mourant ; elle s’agite aux côtés de Gaston d’Orléans, et s’improvise négociatrice sous la Fronde. Mme de Chevreuse est à la fois modèle de la Précieuse, plus cultivée et curieuse que bien des seigneurs de Cour, la rivale politique d’Anne d’Autriche, après avoir été sa confidente et avoir appris d’elle les secrets de l’action diplomatique, et la mystérieuse séductrice immortalisée par Alexandre Dumas comme l’égérie d’Aramis.