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Cette dernière vague, je ne la verrai pas. Je ne l’entendrai pas. Je ne sais pas où elle est. Je ne sais pas quelle forme elle prendra mais je sais qu’elle existe et qu’elle viendra. Trop tard pour que je lui parle, trop tard pour que je l’écoute. Elle pourra toujours murmurer à l’oreille de ma femme, de mes enfants et de mes petits-enfants que l’amour est plus fort que la mort. Elle les rendra heureux comme je l’ai été. Aujourd’hui, je suis triste mais je n’ai pas peur. Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie, c’est la vie qu’il y a eu dans ces années. Et la mienne a été belle. Elle m’a emmené aux quatre coins du bonheur, de l’Agence France-Presse à Canal+, de TF1 à France Télévisions, de L’Équipe TV à beIN Sports. J’ai joué au foot avec Pelé, j’ai interviewé Tyson en prison, j’ai commenté la boxe avec Belmondo et Bouttier, j’ai été en larmes quand Ray Charles est venu chanter Georgia à Atlanta et bouleversé en vivant la mort des otages à Munich. J’ai vu grandir des journalistes talentueux qui rayonnent sur les ondes et qui m’accompagnent dans ce dernier combat. Je le perdrai mais que cette maladie de Charcot le sache, elle a affaire à un guerrier breton. Charles Biétry