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Seule la lecture suivie du Monologion et du Proslogion, que saint Anselme, enfant d’Aoste, moine du Bec, puis archevêque de Cantorbéry, écrivit en 1076 et 1078, permet d’invalider une bonne fois la lecture « ontologique » habituellement faite de sa preuve que « Dieu est » (He 11, 6), ou qu’Il est « plus grand que notre coeur » (1 Jn 3, 20). L’argument qui rend cette preuve possible est un Nom de Dieu reçu de la Révélation biblique : « Nous croyons que Tu es quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé ». Ce Nom ne dit ni son existence ni son essence, mais nous signifie seulement une négation : nous ne pouvons nous mettre au-dessus de Lui, même en pensée, sans cesser d’avoir affaire à Lui. Nous interdire ainsi la superbe et les idoles qui lui servent d’alibi, c’est nous inviter à une humilité « inaugurale », qui fait écho à l’humilité plus profonde encore de Jésus. Parfaite « Image du Dieu invisible » (Col 1, 15) en sa Passion, Il recouvre à l’aube de Pâques une gloire d’autant plus rayonnante qu’elle est de folle et d’amoureuse descente dans la nuit de nos méprises pour conquérir notre foi, et nous donner au Père comme des enfants de plus."