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“Pour proférer d’éternels serments les hommes ont en commun une colonne d’air provenant des poumons qu’emprunte une espèce de tube résonnant de 17,5 cm de long, fermé, et par la glotte, située à la hauteur de la pomme d’Adam, et par les lèvres. La colonne d’air en question se trouve sectionnée grâce aux cordes vocales qui produisent ainsi des sons différents...” Homme de radio et de parole, Jacques Duchateau nous offre, à l’image du « Panorama » de France-Culture qu’il dirige, un vagabondage intelligent : on découvre dans son livre que les phonèmes peuvent véhiculer des secrets, ceux de l’intonation de Bergotte dans A l’ombre des Jeunes filles en Fleurs, par exemple, on y vérifie que Queneau appréciait les calembours chers à Proust - “le comble de l’inattention, c’est de prendre l’Édit de Nantes pour une Anglaise” -, et que si Tarzan élevé par des singes ne parlait que leur langage, il dut se colleter avec l’anglais du “Journal intime” mystérieusement préservé par son père... Mais on entend aussi parler Léautaud, Jacques Tati, et crisser les skis de François Bonlieu... De La Colonne d’air l’on pourrait dire ce que François Caradec et Paul Braffort disaient de l’œuvre de Queneau en la comparant à un oignon dont chaque couche révèle une nouvelle couche : ce livre est un oignon privé de centre.