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Le 15 mai 2003, François Chérèque, élu secrétaire général de la CFDT à peine un an plus tôt, approuve, les larmes aux yeux, la réforme des retraites préparée par le ministre UMP François Fillon. Dans un mélange de précipitation et d'inexpérience, il oublie de consulter la base de son syndicat. Cette maladresse signe l’entrée de la CFDT dans une zone de graves turbulences. Des départs massifs sonnent le début de la crise : 100 000 militants, selon les anciens, rendent leur carte d’adhésion. La CFDT, qui ambitionnait de devenir le grand syndicat moderne et réformiste de demain, et de devancer la vieille CGT, est profondément remise en question. Le congrès de Grenoble au printemps 2006 est loin d'être gagné pour François Chérèque, qui tentera de se faire réélire pour un nouveau mandat de 4 ans. Les auteurs ont enquêté pendant 2 ans sur la nouvelle CFDT, les coulisses des grandes réformes, ses liens avec les politiques, les tractations secrètes avec les gouvernements de droite, l'évolution de ses réseaux intellectuels et de sa stratégie. On découvre à quel point Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, en froid avec Chérèque, s’est impliqué personnellement dans le débauchage de militants CFDT. François Chérèque lui aussi a répondu aux questions les plus dérangeantes, sur ses idées, ses échecs, voire les menaces de mort qu ’ il a reçues… Au final, se dévoile un syndicat replié sur lui-même, car en plein doute, tentant de se reconstruire, à la recherche d'un nouveau souffle et d'un projet d'envergure pour redonner du sens à son action et affronter l'avenir avec sérénité.