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La violence n’a pas subitement surgi dans nos vies avec les attentats de janvier et de novembre 2015. Aucune de nos relations, qu’elles soient familiales, scolaires, professionnelles, morales ou politiques, n’y échappe. Mais la terreur instaurée par les attaques terroristes est une épreuve sans précédent. D’abord parce qu’elle provoque la hantise de la répétition : nous savons qu’à la terrasse d’un café, dans une salle de spectacle ou dans les transports en commun, la violence peut à nouveau frapper. La peur, le désir de vengeance et de justice accompagnent notre volonté d’en finir avec ce que nous considérons comme le mal radical. Comment pourrait-il en aller autrement ? Et qui nous le reprocherait ? Mais le risque est alors d’autoriser les emportements, les jugements précipités, les décisions aveugles et, finalement, de répondre à la violence par la violence. Faire face à la haine est un défi pour nos sociétés. Dans ce livre courageux, à contre-courant de bien des discours actuels, et convoquant toutes les ressources de la philosophie, Marc Crépon défend le principe du refus de la violence, du refus de consentir à son œuvre et à la culture de destruction qui l’accompagne. Les grandes figures de la non-violence que furent Jaurès, Romain Rolland, Martin Luther King et Mandela nous offrent des modèles et prouvent que la terreur n’est ni invincible ni fatale. Normalien, agrégé de philosophie, Marc Crépon est directeur de recherches au CNRS et dirige le département de philosophie de l’École normale supérieure. Il a notamment publié Le Consentement meurtrier.