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André Hébert est le pseudonyme d’un jeune Français parti combattre durant quinze mois l’État islamique aux côtés des Kurdes de Syrie. Dans Jusqu’à Raqqa, lieu de la dernière bataille menée avec ses camarades du YPG, « les Unités de Défense du Peuple », dans la capitale des djihadistes, il livre le premier témoignage, essentiel, sur ce conflit. À la lecture de ce journal de guerre, on plonge dans la vie quotidienne, âpre, de ceux qui mènent la lutte contre Daech et dans la férocité des combats qui les opposent. Mais Jusqu’à Raqqa est aussi un manifeste politique. Celui de ce militant internationaliste qui choisit en 2015 de risquer sa vie pour ses idées : « Je m’exprime en tant qu’activiste révolutionnaire, internationaliste, marxiste, soutenant la cause kurde. » Ils sont 700 volontaires venus du monde entier – dont une trentaine de Français – à vouloir reproduire au Kurdistan syrien le combat des Brigades internationales en Espagne et c’est aussi à eux qu’André Hébert veut rendre hommage. Une poignée de soldats au milieu d’une armée composée de Kurdes, d’Arabes, de Kurdes yézidis et de Turcs. Beaucoup meurent dans une guerre où les voitures piégées, les kamikazes, les mines artisanales font autant de ravages que les armes classiques. Après avoir été brièvement emprisonné à Erbil, au Kurdistan irakien, ce sont les policiers de la DGSI qui le cueillent à son domicile parisien alors qu’il va repartir en Syrie participer à l’hallali contre Daech. Déterminé, André Hébert poursuit en justice l’État français et parvient à rejoindre une deuxième fois la zone des combats. Jusqu’à Raqqa. Dans ses ruines, il participe aux derniers et furieux affrontements contre des djihadistes qui n’ont plus rien à perdre et vont faire payer chèrement leur défaite.