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« Les notes et souvenirs » de Robert Randau sur Isabelle Eberhardt, édités par Edmond Chariot à Alger en 1945, demeurent un document de première main concernant la jeune voyageuse et écrivain disparue dans l’inondation de Aïn Sefra dans le Sud-oranais le 21 octobre 1904. Elle avait vingt-sept ans ; elle était née près de Genève le 17 février 1877. Elle avait laissé des manuscrits qui ont vu le jour en librairie par la suite, des récits dans les journaux d’Algérie, des lettres, un roman inédit à l’état d’ébauche. Ayant épousé un maréchal des logis des spahis, elle aimait la vie errante dans les tribus, habillée en vêtement arabe, proche des pauvres et des opprimés, musulmane en quête d’un absolu dans sa vie pleine de vicissitudes. Ses œuvres complètes sont rééditées en 1988, revues et expurgées des ajouts de ses « éditeurs » d’autrefois. Une biographie sérieuse paraît en même temps. Le témoignage de Robert Randau est des plus précieux, parce qu’il se trouvait comme administrateur adjoint à Ténès, sur la côte algérienne entre Cherchell et Mostaganem, lorsqu’Isabelle Eberhardt vint v séjourner avec son mari Slimène Ehnni en 1902-1903. Tous les deux y furent d’ailleurs victimes de cancans et de ragots. Randau sut la défendre. Ses observations, ses jugements pleins de psychologie, les informations apportées sur Isabelle sont d’un homme sincère, de même lorsqu’il informe sur la petite colonie de Ténès en 1902 et sur l’intellectualité en Algérie à cette époque. Relire Isabelle Eberhardt aujourd’hui aide le lecteur à la comprendre et à refaire une partie de son itinéraire dans la découverte d’une certaine Algérie au début du siècle.