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Nombreux sont, aujourd’hui, les écrivains, les linguistes et les étudiants, que séduit la renaissance de la réthorique. Ils sont sensibles à la rigueur de son vocabulaire, aux « figures » qu’elle découvre dans le langage et, particulièrement, à son approche de la métaphore. Est-il besoin de rappeler que cette renaissance (à laquelle les difficultés de programmation des ordinateurs ne sont pas étrangères), survient après l’exaltation surréaliste de l’image ? En général, image et métaphore constituent également une alliance de mots originale et brève. Là semble s’arrêter leur similitude. En elles se manifeste, sur un espace littéraire étroit, le conflit qui oppose, d’une part, les partisans de l’imagination libre, de l’écriture automatique et de la « terreur » (au sens que Jean Paulhan donnait à ce terme) et, d’autre part, ceux qui prétendent connaître systématiquement — et maîtriser — le langage poétique. Ce conflit, on n’avait pas encore tenté de le saisir dans ces deux cellules initiales que sont l’image et la métaphore, ni de s’interroger sur la dialectique de l’irrationnel et du rationnel, dont elles sont le lieu privilégié. À partir des propriétés qui leur sont attribuées dans chacun des deux camps en présence, il était possible d’envisager aussi les alternatives fondamentales : la valeur de l’image et de la métaphore est-elle déterminée par l’arbitraire de l’esprit, ou doit-elle satisfaire à l’exigence de la justesse ? L’alliance de mots doit-elle être entendue dans un sens littéral, ou peut-elle être traduite en langage pratique ? Pareille entreprise de « nettoyage de la situation verbale » (selon le mot de Valéry), ne va pas sans réserver des surprises. Conduite avec le souci de préserver les chances du jaillissement poétique et de la communication vitale, elle se conclut — tout naturellement — par le rappel du parti qu’a adopté l’auteur de « Reliefs » et du « Don de Merci » : l’animation réciproque du langage et de la sensibilité.