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« Au début de la quarantaine, invincible, en santé, ayant beaucoup de succès comme auteur-compositeur, j’ai vu ma vie basculer, confie Jean Robitaille dans le prologue de son récit intitulé Guérir à s’en rendre malade. Tout s’est brisé. Les médecins ont conclu à de l’angoisse. “C’est dans ta tête, disaient-ils. Voici des calmants, des anxiolytiques. Prends-les au besoin. Ça va passer.” Banal. Facile. Je traînais ma poche de pilules comme un baluchon. Je changeais d’hôpital pour qu’on ne me reconnaisse pas. J’étais devenu un poids pour mon entourage et une grosse dépense pour le système. Je me sentais devenir fou. Mais, en réalité, je l’étais déjà.. Je me surveillais, jour et nuit. En détresse, victime d’erreurs et de négligences médicales, rejeté par un psy sans explications, encore plus mal après avoir arrêté de boire et de fumer, je suis devenu une proie pour les marchands de bien-être en livres, en granules et en flacons. J’ai tout lu, tout bu, tout fait, tout essayé : la cartomancienne, la voyante, le guérisseur, les entités, la macrobiotique, les vitamines, le pendule, le charbon, le jus de chou, etc. « J’ai failli rendre l’âme. Au plus profond de mon trou noir, couché en foetus devant le foyer, mes larmes ont coulé. Enfin. Elles m’ont dit de téléphoner à cet ami psychiatre. Il m’a écouté, longuement. Pendant des heures. Ensuite, il m’a mis en lien avec la bonne ressource. » Comme le dit l’auteur, « cette expérience traumatisante, qui s’est étalée sur une période de dix ans, m’a remis dans ma peau d’être humain fragile et vulnérable. J’ai encore de l’affection pour tous les illuminés que j’ai croisés. Mais, surtout, une immense reconnaissance pour ces quelques êtres exceptionnels qui m’ont aidé à me réparer et à me remettre en état de reprendre la route ». Loufoque, insolite, cocasse et vrai, cet ouvrage est un témoignage touchant, rempli d'humour, de poésie et d'émotion.