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Né dans une « famille d’enfants morts », le narrateur de Garçon désamorcé tente de se libérer des tragédies qui parsèment son arbre généalogique. À l’aube de la trentaine, il se fait jouer des tours par sa colonne vertébrale, ses genoux et ses jointures, par sa tête et son estomac, mais il survit, il résiste ; face à la mort et ce qu’il croit être son destin, oui, mais aussi face à un monde qui intègre difficilement les personnes autistes comme lui et duquel il voudrait parfois, d’une façon ou d’une autre, se soustraire. En dialogue avec sa grand-mère décédée et Lana, la seule personne qui ait réussi à s’immiscer dans son petit univers, il apprend à apprivoiser le monde qui l’entoure et à ne plus fantasmer sa propre disparition.
Plus qu’un livre sur la neurodiversité, Garçon désamorcé est un roman où l’autisme informe le fonctionnement de la prose d’un bout à l’autre, mimant le langage et la pensée autistiques et permettant de donner voix à une expérience du réel décalée. À travers les drames familiaux, la maladie, l’anxiété et différents chamboulements, le narrateur découvre qui il est, hors des diktats sociaux et par-delà l’héritage qui pèse sur lui, et réfute l’idée fausse et malheureusement répandue selon laquelle les personnes autistes sont incapables de tisser des liens avec autrui. En effet, « l’amour a des dialectes plus variés que ce que l’on croit ».