Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Ils n’ont plus d’ennemi. Plus de raison d’être. Et pourtant, on ne les a jamais autant vus. « Ils », ce sont les militaires, présents partout, de la Bosnie au Rwanda, et surtout au journal de 20 heures. Ils servent à tout, et d’abord à jouer les infirmiers bouche-trous de l’humanitaire. Ce n’est plus l’Armée française, c’est « Militaires sans frontières ». La dernière organisation à la mode, chargée par des gouvernements dépassés d’inventer, au débotté, la politique étrangère de la France. Sans ordre précis, hors du contrôle de la nation qui les sollicite tant, les militaires s’autorisent à réfléchir. Parfois aigris, toujours avides de reconnaissance, scandalisés par la société des « affaires », leurs officiers se sentent pousser des ailes. Ils se veulent modernes, c’est-à-dire « américains », se préoccupent des banlieues, des mafias et de l’immigration. Proposent à notre admiration quelques belles figures de héros, façon « général courage ». Et se prennent à rêver, en cette fin d’époque, d’un pouvoir qui serait à prendre.