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L'Europe est interpellée par les nouveaux défis que lui lance l’Histoire : construction communautaire et effondrement du système communiste. Mais l’offensive asiatique qui se profile est une vraie menace. Inexorablement, les entreprises japonaises poursuivent leur conquête du monde. Elles se sont d’abord attaquées au marché américain, profitant de la perte de compétitivité engendrée par des décennies de facilité, de boulimie et de règne du « now-nowism ». Elles y ont tenu en échec les plus puissantes firmes occidentales, brisant leur hégémonie jusque dans les secteurs de pointe ! Or elles redéployent leur offensive à travers le monde et font du « Grand Marché européen », comme des sociétés américaines, la cible privilégiée des investisseurs et exportateurs de tous bords. Face à ces assauts imminents, l’économie communautaire, encore bien peu concurrentielle, risque de connaître de graves difficultés. Les pratiques des pays à « libéralisme organisé », Japon et « Dragons », mais aussi l’Allemagne, sont sur de nombreux points non seulement en franche rupture, mais également très en avance sur celles de leurs concurrents : rôle éminent des entreprises dans la formation professionnelle, dialectique entre l’intégration qui mobilise les hommes et la flexibilité qui réduit les coûts, conquête acharnée et méthodique de la prééminence technologique, subtile alliance de puissance financière et de souplesse dans leurs conglomérats, protection et stabilité des actionnariats... Les réponses déjà esquissées par l’Occident sont encore très loin d’être à la hauteur du défi lancé !... La partie n’est toutefois pas encore perdue. L’Europe doit tirer rapidement des pratiques de ses concurrents les leçons qui s’imposent, impulser une politique communautaire plus offensive et, par-delà le « Grand Marché », fusionner des économies encore trop nationales.