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Tout le monde connaît la prestigieuse carrière de Jacques Anquetil, son palmarès sans précédent dans l’histoire du cyclisme, qui va du Grand Prix des Nations, sept fois remporté, au Trophée Baracchi, en passant par le Tour de France, qu’il gagna cinq fois, les Six jours de Paris, les Quatre de Dunkerque, Paris-Nice, Bordeaux-Paris, le Critérium national, le Tour d’Italie, le Record du Monde de l’heure, sans compter, tant la moisson est abondante, des victoires telles que le Grand Prix Martini, ceux de Lugano, de Forli... Encore ce palmarès est-il incomplet. Mais il fait mesurer l’éclat d’une carrière. Ce qui manquait, et la lacune est aujourd’hui comblée, c’est Anquetil par lui-même. Jusqu’ici l’homme s’était toujours effacé devant le champion. Dans ce livre, il se raconte dans un climat de totale vérité, en roulant, selon son expression, « le grand braquet de ses souvenirs ». Nous le voyons, enfant, dans un village normand « qui sent la pomme et la fougère » ; nous le suivons, apprenti coureur, quand il ne peut se consacrer à l’entraînement qu’après sa journée de travail ; nous sommes avec lui au moment où il effectue le pèlerinage de Novi-Ligure, où il rencontre Fausto Coppi, l’homme qu’il admire le plus. Et puis, ce sont les étapes brûlées au vent de la victoire, avec trois atouts maîtres : une merveilleuse santé, l’opiniâtreté... et la chance. C’est ici que l’on surprend l’homme tel qu’il est, puisqu’il ajoute, après avoir défini son orgueil et son goût du défi, que la victoire, c’est « une drôle de force, faite d’une addition de faiblesses ». « L’Ange des Nations », celui que certains ont appelé le « James Bond du vélo », a donné à son ami Pierre Joly, qui a assisté en journaliste à la plupart de ses courses, les clefs de sa vie : son enfance et sa mère, ses premiers copains, son entraîneur. Jacques Anquetil, ayant dit ce qu’il est et ce qu’il croit, a déclaré en lisant les épreuves de son livre : « J’ai l’impression de lire une de mes radiographies. Horreur ! Serais-je, de surcroît, un être sensible ! »