
À l'aube du XVIIIe siècle se met en place une économie
fondée sur la circulation et les échanges productifs. La littérature
et les arts s'intéressent, dans ce contexte, au recyclage des
restes et à la récupération. Déchets, rebuts, pertes, exclus en
tout genre, représentés dans la fiction ou sur les scènes de théâtre,
suscitent un regard et une réflexion nouvelles et interrogent la
valeur marchande.
Ce questionnement ouvert s'applique aussi bien aux choses
inanimées qu'aux êtres vivants et sensibles. Ainsi s'esquisse une
critique de la rentabilisation et de l'échange commercial et se
développe un contre-discours revendiquant le droit à la gratuité
et au gaspillage.
Réunissant des spécialistes de différentes disciplines, cet
ouvrage propose une plongée dans l'imaginaire du XVIIIe siècle.
Il en explore un versant sombre voire honteux. Les questions
qu'il soulève sont encore les nôtres aujourd'hui.
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