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Le statut moral de la compassion exige d’abord un dépoussiérage de ce que ce sentiment désigne. La définition qu’en donnait Adam Smith au XVIIIe siècle peut servir de point de départ : « La pitié ou la compassion, c’est-à-dire l’émotion que nous sentons pour la misère des autres ». Comme la pitié, avec laquelle elle partage une ambivalence congénitale, la compassion peut dériver vers un paternalisme à peine voilé ou bien nous tenir à une distance hypocrite de la souffrance d’autrui. Il existe donc un usage douteux de la compassion.La tradition plurielle des grandes philosophies mérite d’être revisitée pour tenter d’y voir clair et surtout pour préciser à quelles conditions la vie morale peut être vivifiée par ce sentiment. Une conclusion s’impose alors : si la compassion ne se laisse pas éclairer par des considérations raisonnées et visant à l’universel, elle ne peut fournir à elle seule une assise pour les décisions toujours singulières auxquelles la vie morale nous confronte.