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Traditionnellement, la métaphysique est la science qui s’occupe de l’origine de nos idées. Pourquoi ne pas alors repartir d’elle pour éclairer le cheminement de ces objets d’histoire qu’on appelle « idées » et qui ressemblent parfois, dans la nuit du passé, à ces étoiles mortes dont l’éclat nous touche encore ? Plutôt que de la révoquer en bloc, en fantasmant ses dépassements sans se soucier de son historicité, il vaudrait mieux s’appliquer à en retracer le cheminement, jusque dans la matérialité de ses inventions. Dès Platon, dès Parménide, elle a peut-être plus à voir avec les problèmes de transmission qu’avec les hauteurs éthérées du suprasensible.
Le projet de ce livre est alors triple. D’abord une sorte d’aller-retour : réfléchir sur l’histoire des idées en cherchant dans la tradition métaphysique une certaine fabrique de l’idée d’idée ; et pratiquer l’histoire des idées en prenant pour objet d’analyse cette même tradition métaphysique et sa fabrication. Enfin, compléter ce double mouvement en mettant au premier plan les problèmes de transmission (dans lesquels apparaissent et transitent les idées) plutôt que de les considérer comme de simples supports transparents pour des idées déjà créées et donc prendre le parti de ce que j’appellerai « intermédialité », ce qui implique d’éclairer ce que ce nom recouvre.