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Afin de préparer une opération immobilière de rénovation d’un quartier plutôt mal fréquenté, du point de vue des autorités, le narrateur étudie, pour le compte d’un architecte-promoteur, les comportements de ses habitants. Passablement instable, ce personnage va des uns aux autres, des unes aux autres surtout, glaner des informations, réfléchir, interpréter. Cela l’amène à pénétrer pratiquement par inadvertance un réseau de type mafieux qui cherche à mettre la ville en coupe.
Comme souvent avec Nicolas Bouyssi on évolue ici dans un monde qui est à la fois le nôtre et préfigure aussi un avenir quasi totalitaire, mais de ce totalitarisme rampant qui s’impose par les drogues médicamenteuses, les loisirs programmés, le travail, l’abrutissement par internet, etc. La révolte ne s’y exprime que par la folie ou la marge, toute tentative d’échapper à ce médiocre meilleur des mondes est vouée à l’échec. Désespérant, sombre, désabusé, ce roman est d’autant plus efficace et impressionnant que l’écriture de Nicolas Bouyssi y atteint une précision presque clinique.