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À Paris, où elle est arrivée juste après son mariage, comme à Téhéran, où elle a grandi, la vie a toujours été un songe pour l’attachante héroïne de ce roman. Bien avant la révolution islamique, quand avec ses amies elle arpentait en minijupe, les cheveux crêpés, les beaux quartiers de Téhéran, elle s’était choisi le surnom de Roya, « rêve » en persan.
Rien d’étonnant à ce que ses enfants ne s’inquiètent pas des premiers symptômes de la maladie neurodégénérative qui l’emportera. Il faut dire que Roya a vécu l’entièreté de son existence dans l’ombre de quelqu’un.
Née par accident quelques mois après sa sœur, elle a passé son enfance à se faire discrète, entre la solaire Shimi, leur frère aîné adoré et leur mère qui, très tôt, s’est consacrée à l’étude du Coran, sans pour autant empêcher ses filles de vivre leur existence émancipée. Roya a quitté les siens pour aller s’installer en France, après avoir, de guerre lasse, cédé à la cour assidue d’un étudiant séducteur et fantasque, fasciné par son mystère. À Paris, l’agitation de Mai 68, de même que les échos des manifestations iraniennes, auxquelles son marxiste de mari prend une part active, parviennent comme assourdis à la rêveuse jeune femme.
Si Yassaman Montazami, dans ce portrait tendre et cocasse, laisse entendre qu’il n’était pas tous les jours facile d’être la fille d’une mère qui se raidissait à la moindre étreinte, elle lui rend, quelques années après sa mort, un hommage d’une grande délicatesse, où la complexité des sentiments le dispute à un humour de tous les instants.