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Pendant sept ans, Jean Servier a partagé la rude vie des montagnards d’Algérie. Il passait la moitié de l’année à parcourir les pistes perdues, trouvant par delà les préjugés un monde nouveau, souvent à quelques kilomètres des grandes villes. Faisant fi des textes des savants, il a renoué patiemment les fils de traditions inconnues en écoutant les vieillards, le soir sur la place des villages ou dans les cafés maures. Il se trouvait dans l’Aurès en novembre 1954, lorsqu’éclata la révolte. La veille encore, il enregistrait des chants berbères dans un village de la montagne. Son devoir était tout tracé et, aussi simplement qu’il avait participé quelques années auparavant à la campagne d’Italie, et à la libération de la France, il prit la tête d’un groupe de volontaires, manifestant le premier la volonté des Français de garder l’Algérie. Partant au secours des deux premières victimes de la révolte, il assura la défense d’Arris jusqu’à ce que les renforts militaires arrivent. Pourtant, au fond de lui, il était resté passionnément attaché à la recherche ethnologique. En juillet 1955, il passait brillamment sa thèse de Doctorat, la première, sur l’ethnologie des Berbères d’Algérie, publiée depuis plus de trente ans. La vie profonde de l’Algérie, qui semblait jusque là n’appartenir qu’à quelques initiés, Jean Servier nous la présente grouillante et colorée, avec ses contrastes brutaux dans le cadre silencieux des grandes montagnes berbères qu’il a parcourues, solitaire, sur les pas des rebelles.