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Le 8 juin 1854, à Constantinople, le prince Napoléon harangue l’avant-garde de l’armée d’Orient : « ... Vous êtes les premiers soldats français qui, depuis les Croisades, faites votre entrée dans ce pays... ». Avec leurs alliés protestants anglais, les soldats de Napoléon III sont venus défendre, aux côtés des Musulmans turcs, la papauté de Rome contre la papauté des tsars. À 3.000 kilomètres de Notre-Dame, dans cette presqu’île de Crimée labourée par l’histoire ; sous les murs de Sébastopol, d’où la flotte russe menace la Méditerranéen et la route des Indes, « les Croisés de la civilisation » vont lutter sans peur ; en face d’eux, les guerriers intrépides d’un autre empereur, qui défendent leur terre natale, et les images sacrées que les popes passent, avant chaque assaut, entre les rangs agenouillés. Une guerre oubliée. Il n’en reste, trop souvent, que des dessins de Zouaves chapardeurs, et des images de bombes à mèche, qui ressemblent à des bombes de conspirateurs mexicains. Une guerre étrange. Entre les sorties sanglantes, poitrine contre poitrine, des trêves pour la récupération des blessés, et le relèvement des morts. La Croix-Rouge avant Dunant. Une guerre moderne. Le boulet laisse la place à l’obus ; la batterie flottante, imaginée par Napoléon III, annonce le cuirassé. Une guerre trahie par l’histoire. Sébastopol a été effacé par la défaite de 70. Le livre de Jean-Pierre Chappuis rend leur gloire aux conquérants de Malakoff ensevelis sous Sedan, aux héros de l’Alma enfermés avec Bazaine, aux vainqueurs d’Inkermann désarmés comme Bourbaki.