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Il paraît que la poésie est partout… Abandonnons les conjectures et gardons l’assurance de la trouver ici même dans ce petit livre. On ne connaît pas encore bien Benoît Auffret : il a force et douceur, ironie bienveillante et grand pouvoir de séduction. Une « courte lampe » nous est promise — ce n’est pas peu pour nous qui avançons à tâtons —, or lit-on quelques pages qu’on découvre une lampe, mais celle d’Aladin ! Car, ô rareté, une aisance lumineuse, la rondeur sensuelle d’un verbe très maîtrisé débusquent le merveilleux ordinaire. Le rien est extirpé de sa gangue ; on ramasse pêle-mêle, luisants comme des marrons, des éclats de réel vierge et des concrétions du désir. C’est ainsi : poètes, faites une petite place ; on est en présence d’une grâce, d’une écriture en apparence tranquille mais secrètement jubilante jusque dans la nostalgie voire dans la tristesse. Un homme sait faire tinter les heures ; les peaux d’oignons lui ont parlé ; la clé est sous le paillasson des souvenirs… Profitons-en, âme et biens. Jean-Pierre Georges.