Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Elle a vingt ans, elle est belle, sportive, choyée par ses parents qui lui ont offert une voiture. Ce jour-là, elle vient de rouler pendant 800 kilomètres et elle a hâte d’être chez elle… Un coup de fatigue, peut-être ? Sur une route droite, la voiture dérape et s’écrase contre un arbre. Dans les mêmes circonstances, Albert Camus et Fernand Raynaud sont morts ; Béatrice les enviera car elle est désormais paralysée presque totalement. Tétraplégique, dit-on chez les médecins. Le milieu hospitalier va être pendant de longs mois son seul univers. Médecins, chirurgiens, infirmières se penchent sur Béatrice avec plus ou moins de sympathie, de chaleur et d’efficacité. C’est cette vie quotidienne d’une jeune fille de 20 ans brutalement plongée dans l’horreur qu’elle nous raconte de sa voix blessée. Un témoignage précieux, sans grandiloquence sans roublardise. Écoutons Béatrice, elle nous donne une leçon de courage, une leçon tout court, car cet accident qui l’a brisée et que, sottement, nous n’attribuons qu’« aux autres » peut nous arriver demain.