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Une mélancolie, parfois une souffrance vite tamisée, président aux métamorphoses des choses par le cœur et l’imagination. L’œil bouge sans cesse, les éléments sont intégrés à la vie du jour et à la vie du rêve. L’esprit du poète, son corps même, vibrent devant la « tendresse cachée des Fleurs ». La caresse cosmique est reçue dans la croissance des plantes, dans l’atmosphère, le ballet des saisons. Le blanc et le noir, le feu et l’eau, le vent et la pluie, les oppositions font alliance. L’oiseau est symbole de liberté. Voici la mer « perdue dans la rumeur du sable », l’arbre qui rêve de trouver sur ses branches « un peu de lumière à chérir ». Il s’agit d’une interrogation, d’une quête du sens de la vie, d’une recherche de l’oubli des malaises et des soucis devant la beauté du monde. « Ce bonheur frileux », le poète le découvre dans la nature qui est signe de Dieu. La Vierge est priée. On s’adresse à la croix « lumière sur l’obscur ». La vie même est définie saintement, comme un « vitrail blessé ». Le Poète évoque un fils d’essence spirituelle. La vieillesse amène quelques tendres regrets, des sensations émues font retrouver l’enfance. Malgré quelques moments de spleen, l’espérance volontariste est la plus forte. Grâce à la foi, au rêve voyageur, à la douce ironie parfois des mots (l’oiseau volage), le poète est capable de parler même de sa propre mort avec sérénité (poème : « Je ne saurais vous dire »). Le ton est élégiaque, les couleurs foisonnent, la rime est présente ou absente, mais elle ne ligote pas le sens à venir Un peu partout éclatent de beaux vers comme ce « cri bleu des forêts » Un être qui a conquis sa paix intérieure et qui vit au plus près de la nature, comme une fleur ou une herbe, nous a donné à voir le monde comme une nouvelle fois, dans une barcarolle à six temps, dont la mélodie exprime toujours la sincérité dans l’effusion.