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La beauté de George Miles et son étrange passivité en font l'objet des désirs de son entourage. L'un après l'autre, ces garçons (John, David, Cliff, Alex, Philippe, Steve), produits typiques d'une Amérique moyenne déboussolée, vont le soumettre à leurs fantasmes. Dans une suite d'expériences de plus en plus extrêmes, à la limite du supportable, ils vont essayer, chacun à leur manière, de découvrir ce qui se cache derrière son apparence, ce qui se dissimule à l'intérieur même de cette image, quitte à le chercher littéralement sous la peau... Ce premier roman de Dennis Cooper, publié aux États-Unis en 1989, est une descente terrifiante dans les obsessions de l'Amérique contemporaine, un train fantôme dévalant les pentes du désir et plongeant vers la mort sur fond de rock'n'roll, le récit d'un Sade transporté à Disneyland. Tous repères effondrés, toute morale abolie, ses personnages semblent évoluer dans une dimension parallèle dont le sexe, la drogue et les films d'horreur de série Z seraient les dernières balises. Parmi eux, la figure 'angélique' de George apparaît comme le déclencheur qui leur permet de découvrir et de repousser leurs limites. Closer est un livre très dur, très violent. L'un de ceux qui convoquent de véritables sentiments de fascination et de répulsion. Son originalité réside dans une structure singulière – huit chapitres indépendants (comme de courtes nouvelles), rassemblés par un dénominateur commun, George qui les traverse en voyageur halluciné – et d'autre part, dans le style de Dennis Cooper, étonnament minimaliste, presque clinique, tant il est volontairement dépourvu d'émotions, d'effets. De la confrontation de ce laconisme, du rythme brisé de courts paragraphes qui évoquent les plans-séquences d'un film (l'auteur cite Robert Bresson comme l'une de ses influences), appliqués sinon opposés à un thème littéralement monstrueux, catalogue irraisonné de fantasmes, de perversions, naît un roman extrêmement perturbant qui s'inscrit dans un mouvement de renouvellement de la fiction aux États-Unis.